Le Bouysselet

Vous ne connaissez pas le Bouysselet ? Rien de plus normal. Il faut dire que, pendant plusieurs décennies, ce cépage avait complètement disparu. Du moins, le pensait-on…

Auparavant présent à Villaudric (on trouve notamment sa trace dans la description des VDQS –Vins Délimités de Qualité Supérieure- de Villaudric), ce cépage blanc a disparu après l’obtention de l’AOC en 1975 pour les rouges et les rosés.

Retrouvé un peu par hasard par Diane et Philippe Cauvin de la Colombière qui ont tout de suite détecté le potentiel de ce cépage, le Bouysselet renaît aujourd’hui de ses cendres tel le Phénix.

Ce cépage blanc endémique, qui revendique des liens de parenté avec le Savagnin du Jura, produit des blancs exceptionnels, des grands blancs de gastronomie.

Des blancs de gastronomie

Le Bouysselet produit des vins marqués d’une vraie typicité. La bouche est droite, puissante, ample et riche : c’est un blanc tannique avec beaucoup de matière. Complexe, ses arômes évoquent, selon le terroir, la poire, la pomme, la mirabelle, le tilleul, mais aussi les fruits secs et la pierre à fusil, avec de beaux amers citronnés.

La finale est fraîche, tonique et longue. C’est un blanc avec beaucoup de gras.

L’avenir blanc de Fronton

Compte tenu de toutes ces qualités, les vignerons de Fronton travaillent sur la construction d’une AOC Fronton blanc à base… de Bouysselet. Un travail de longue haleine pour un cépage exceptionnel.

 

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